Pourquoi je suis En Marche !
Marié et père d’une petite fille, j’ai
aujourd’hui 54 ans. Je suis né dans une famille de cinq enfants où mes parents,
chrétiens impliqués dans l’action sociale, nous ont, je crois, appris
l’essentiel : notre seul et vrai devoir sur terre est d’aimer.
Mes goûts et mes études auraient pu m’inciter
à m’engager, depuis longtemps, en politique : je me suis toujours senti
concerné par les modes d’organisation de la société, cette res publica qui façonne,
chaque jour, la vie des citoyens.
L’alternance
perpétuelle ou l’art de tourner en
rond
Le monde politique tel que j’ai pu
l’approcher ne m’a jamais convaincu. J’étais intimement persuadé que la
politique devait être une mission et non un métier : j’ai découvert dans
cet univers quelques femmes et beaucoup d’hommes parfois doués mais qui, pour
la plupart, mettent leur énergie non à servir à quelque chose mais à être
quelqu’un. Périodiquement, à la saison des scrutins, ces deux mondes
parallèles, « la classe politique » et les « citoyens »,
communiquent. Pourtant, une fois les bulletins comptabilisés, un parti chasse
l’autre, laissant aux électeurs que nous sommes une impression d’inachevé, un
goût d’amertume. Pour ma part et jusqu’à récemment, j’en avais conclu que les
espoirs, l’enthousiasme suscités par les élections n’étaient que feux de
paille, des moyens pour les mêmes de toujours s’assurer la continuité du
pouvoir à la faveur d’un simulacre d’alternance.
Cette sclérose de la vie politique eut-elle
simplement assuré des prébendes à un club de personnes confites dans leur entre
soi, le mal, en somme, eut été circonscrit. Mais je constatais avec tristesse
l’impossibilité qui était la nôtre d’engager les nécessaires réformes. Je voyais
la France, pays des moines défricheurs, terre des cathédrales, patrie des
Lumières et des droits de l’homme, figée dans une inertie laissant croître le
chômage de masse, la précarité, les inégalités, sombrant dans le pessimisme.
« Ordres et contre-ordres sont les deux
mamelles de l’armée française » disait-on dans l’arme blindée lorsque j’y servais
comme officier de réserve. Mais le spectacle que donnent, jusqu’à ce jour, nos
prétendues alternances n’incite pas à l’autodérision : nous assistons à la
fracturation de notre pays dont nous sentons bien, cependant, qu’il porte en
lui l’énergie nécessaire à sa renaissance. Toute forme de mépris, si elle
intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme. Chez nous, certains
partis, jouant avec les peurs, construisent leur essor en attisant les clivages
et la haine, éveillant des passions qui sont aux antipodes de celles dont la
France, creuset des peuples, a nourri son histoire : accueil, ouverture
aux autres, générosité, curiosité, goût d’entreprendre.
L’espoir
d’En Marche !
En avril 2016, lors de l’apparition de cet
objet politique non encore identifié : En Marche !, est né en moi
l’espoir qu’une autre manière de vivre la politique était possible. On aide davantage
un être en lui donnant de lui une image favorable qu’en le mettant sans cesse
en face de ses carences : outre son projet affiché de dépasser les
clivages anciens, c’est l’enthousiasme, l’optimisme du mouvement qui m’ont d’abord
incité à y adhérer.
Puis ensuite, lorsque Emmanuel Macron a lancé sa Grande Marche, j’ai constaté avec joie que le sang démocratique commençait à ré-irriguer un corps social dont tant de nos compatriotes déplorent la sclérose : 100 000 citoyens sollicités d’exprimer leurs préoccupations, 30 000 Françaises et Français travaillant à l’élaboration d’un programme à leur image, en collaboration avec plus de 500 experts bénévoles ! On n’avait pas vu cela depuis 1789 et encore, à l’époque, l’impulsion démocratique initiale avait-elle été rapidement confisquée.
Puis ensuite, lorsque Emmanuel Macron a lancé sa Grande Marche, j’ai constaté avec joie que le sang démocratique commençait à ré-irriguer un corps social dont tant de nos compatriotes déplorent la sclérose : 100 000 citoyens sollicités d’exprimer leurs préoccupations, 30 000 Françaises et Français travaillant à l’élaboration d’un programme à leur image, en collaboration avec plus de 500 experts bénévoles ! On n’avait pas vu cela depuis 1789 et encore, à l’époque, l’impulsion démocratique initiale avait-elle été rapidement confisquée.
Aux
racines de la démocratie
Avec la naissance d’En Marche !, les
tenants de la vieille politique deviennent des pièces de musées. Là, pourtant,
n’est pas l’essentiel. Le fait majeur, c’est que seul, un jeune ministre assez peu
connu jusqu’alors ait eu le courage de proclamer une vérité presque
pléonastique : la co-construction de la vie politique par les citoyens est
le fondement de la démocratie. La force du mouvement En Marche !, c’est
précisément ce que certains lui reprochent : il repose sur ses marcheurs et non sur ses élus. Les Grecs de l’agora ne l’eussent
pas renié. En invoquant ces racines, en se rappelant d’où l’on vient, on sait désormais
où aller et l’on peut tracer son chemin sans dévier.
De cette logique initiale d’Emmanuel Macron a
découlé une méthode qui n’a cessé de me convaincre toujours davantage. Définir
les fondements tout d’abord, en prenant le temps d’expliquer, avec calme,
envers et contre l’opinion dominante réclamant instamment « le
programme ».
À la parution de « Révolution »,
une phrase a résonné en moi d’un écho tout
particulier :
« La véritable égalité n’est pas inscrite dans la loi.
C’est
celle qui met, dans les faits, chacun sur la même ligne de départ ».
Ces
mots, je les ai épinglés sur mon compte Twitter, instrument de mon quotidien dans
la campagne numérique. À mon sens, ils résument la philosophie d’En Marche !
: libérer les initiatives tout en protégeant les plus faibles afin que
chacun, dans notre pays, puisse trouver sa place. Cela passe notamment par
l’éducation, par la formation, par la culture à laquelle il s’agit de rendre sa
puissance émancipatrice en ouvrant son accès à tous. Là est le point
majeur : parvenir à concilier liberté et justice, faute de quoi l’on aura
tout échoué.
Enthousiasme et conviction pour mieux épouser l’avenir
Les six chantiers du programme d’Emmanuel
Macron procèdent de ce socle fondateur. Ses thématiques recouvrent le spectre
de l’action publique et d’elle seule, sans esprit invasif de la sphère
privée : éducation, formation, culture ; réorganisation de la valeur
travail ; modernisation de l’économie ; sécurité ; renouveau
démocratique ; la France dans le monde et au sein de l’Europe.
L’Europe ! Sur ce sujet si fondamental,
En Marche ! est seul à proposer une vision dynamique. Pour certains, l'Europe doit
être rejetée. Pour d’autres, elle est un mal nécessaire. Pour nous, elle représente
un atout, un formidable levier de notre futur rayonnement et, en symbiose avec le nôtre,
celui de toutes les nations à qui nous sommes liés depuis tant de siècles.
Notre avenir est riche de promesses et l’on
pourrait encore les évoquer longtemps. Que d’espoir, en effet, lorsque, dans notre
programme, on valorise la probité, on redécouvre qu’il est possible de
s’engager en politique, nous qui venons de la société civile ! Que le fait
d’entreprendre ne sera pas sanctionné, que l’éventuel échec ne sera pas une
honte mais valeur ajoutée ! Qu’un nouveau modèle de croissance est
possible, respectueux de la transition écologique et de l’égalité entre hommes
et femmes !
La Ve République est la rencontre d'un pays et d'un homme. Je suis certain qu'à la faveur des élections que nous nous apprêtons à vivre, la France choisira le fondateur d'En Marche ! Il possède en effet, parmi d'autres qualités, deux vertus bien rares, plus rares encore chez les hommes politiques qui, très souvent, les mettent sous le boisseau... lorsqu'ils n'en sont pas tout simplement dépourvus : la bienveillance et l'amour des autres.
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