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Sortir de l'euro ou comment jouer l'avenir de son pays à la roulette... russe

L’un des principaux axes du programme économique de Marine Le Pen – pour ne pas dire le principal – est la sortie de l’euro. Cette proposition dérive d’une idée simple : le retour au franc restituerait à la France sa souveraineté monétaire, lui permettant de faire fluctuer sa monnaie et de s’exonérer des contraintes d’un euro surévalué par rapport à la situation économique du pays. Une conséquence évidente serait la baisse du franc par rapport aux monnaies de référence : dollar, euro, yen, baisse qui serait censée générer une compétitivité plus grande à l’exportation des produits français. Cette dévaluation est dans la logique du changement de monnaie, faute de quoi celui-ci s’avèrerait parfaitement inutile. On doit donc supposer – car le Front National ne l’a pas formulé – que la dévaluation est l’idée sous-jacente de l’abandon de l’euro. Si l’équation : baisse de la monnaie = compétitivité accrue pourrait, de prime abord, sembler exacte sur le plan théorique, elle s’accompagne d

Pourquoi je suis En Marche !

    Marié et père d’une petite fille, j’ai aujourd’hui 54 ans. Je suis né dans une famille de cinq enfants où mes parents, chrétiens impliqués dans l’action sociale, nous ont, je crois, appris l’essentiel : notre seul et vrai devoir sur terre est d’aimer. Mes goûts et mes études auraient pu m’inciter à m’engager, depuis longtemps, en politique : je me suis toujours senti concerné par les modes d’organisation de la société, cette res publica qui façonne, chaque jour, la vie des citoyens.   L’alternance perpétuelle ou l’art de tourner en rond   Le monde politique tel que j’ai pu l’approcher ne m’a jamais convaincu. J’étais intimement persuadé que la politique devait être une mission et non un métier : j’ai découvert dans cet univers quelques femmes et beaucoup d’hommes parfois doués mais qui, pour la plupart, mettent leur énergie non à servir à quelque chose mais à être quelqu’un. Périodiquement, à la saison des scrutins, ces deux mondes parallèles, « la classe poli